Pourquoi encourager le sport à l’école ?


Sur le papier tout le monde est d’accord : l’idéal serait de développer davantage l’éducation physique à l’école. Des initiatives promeuvent cette politique. De là à être suffisantes… Du côté des « politiques », bien des raisons devraient encourager la pratique du sport et de l’activité physique dans le cadre de l’école.

Les avantages à investir dans le sport à l’école

C’est pour pour la santé, mais pas que…

  • En effet, cette stratégie contribue à la santé de toute la (jeune) population, par exemple en combattant les risques d’obésité ou d’affections liées à la sédentarité.
  • Un autre argument plaide pour une introduction plus offensive de l’éducation physique à l’école : cette discipline augmenterait les performances scolaires, tout en améliorant les comportements de jeunes « mieux dans leur peau ». A ce sujet, lisez notre article : « L’éducation physique c’est bon pour la réussite scolaire.
  • Encourageant l’exercice physique au sein des écoles, on contribue à changer l’image de celles-ci aux yeux des jeunes, ainsi que leur sentiment d’appartenance à l’établissement, ce qui peut influencer positivement leur persévérance scolaire et les protéger du décrochage.
  • Mais d’autres facteurs sont également susceptibles de sensibiliser les pouvoirs publics à cette problématique, dont celui de voir émerger de futurs champions.

Pratiquer une activité physique dès le plus jeune âge et tout au long de la vie

Diverses études le montrent : lorsqu’enfants et jeunes ont intégré l’exercice physique à leur mode de vie, ils ont davantage de chance de devenir des adultes actifs.

Mais en pratique, des efforts sont encore à faire.

  • Une étude européenne montre que, chez nous, le temps consacré officiellement à l’éducation physique, en primaire comme en secondaire, reste relativement « modeste » par rapport à d’autres États : 7% du temps scolaire en primaire et 8 % en secondaire.
  • Et dans la dernière enquête HBSC « Comportements, bien-être et santé des jeunes en FWB », le chiffre relatif au niveau d’activité physique déçoit. Seul 16 % des jeunes atteignent les recommandations de l’OMS préconisant une heure d’activité quotidienne, 57 % regardent la télé au moins deux heures par jour et 13 % de jeunes admettent grignoter régulièrement devant leurs écrans…
  • En février 2016, dans une lettre à la ministre de l’Éducation, les responsables universitaires (ULg, ULB, UCL) de la formation en éducation physique ont plaidé pour une revalorisation du nombre d’heures de pratique physique à l’école. Selon eux, les professeurs devraient devenir des  » promoteurs de style de vie  » et centrer leur travail sur  » la préparation de citoyens responsables de leur corps pour le reste de leur vie. « 

Comment trouver des partenariats sportifs ?

Des filles jouant au footballDiverses initiatives, émanant parfois des Communes, permettent de faire entrer davantage l’exercice dans la vie des élèves. Par exemple, grâce à des partenariats comme l’ADEPS avec l’opération  » Mon club mon école  » (subventions à la clé), un éducateur sportif peut proposer à l’école au minimum 20 heures de découverte et d’apprentissage d’un sport, durant les heures extra-scolaires (pour les 8 à 14 ans).

De même, les centres ADEPS accueillent des mi-temps pédagogiques (en primaire) ou des séjours sportifs (en secondaire). Des possibilités de participation à l’achat de matériel sportif sont également possibles, ainsi que l’organisation de compétitions entre écoles.

Des études montrent que le support parental est associé positivement au niveau d’activité physique chez les enfants.

Le soutien parental se traduit par :

  • le transport de son enfant vers ses activités physiques ;
  • une présence aux activités de son enfant ;
  • des encouragements ;
  • la pratique d’activités physiques AVEC son enfant.

Source : Manger Bouger – http://mangerbouger.be